pascale criton
I started writing Alter during the first lockdown with the Covid-19 epidemic. A state of stupor suddenly submerged our lives, projecting us into a different world. Alter plays on the idea of otherness, as well as alteration and transformation. The reference points are unstable, driven by minute reciprocal influences, bordering on acoustic phenomena such as beats and resulting sounds. Listening to these fragile relationships invites one to let go, to an attitude less focused on individual will. The voice, immersed in the instrumental flow, finds its place through "small differences" coupled with the instrumental timbres. The text is a variation on the term world expressed in French, English and Arabic, as well as words written by Juliet Fraser during the confinement.
J’ai commencé à écrire Alter pendant le premier confinement décrété avec l’épidémie de la Covid-19. Un état de sidération a soudain submergé nos vies, nous projetant dans un monde autre. Alter joue sur l’idée d’altérité, ainsi que d’altération et de transformation. Les repères sont instables, mus par d’infimes influences réciproques voisinant des phénomènes acoustiques tels que des battements et des sons résultants. L’écoute de ces relations fragiles invite à un lâcher prise, à une attitude moins axée sur la volonté individuelle. La voix, immergée dans le flux instrumental, fraie sa place par « petites différences » couplées avec les timbres instrumentaux. Le texte est une variation autour du terme monde exprimé en français, en anglais et en arabe, ainsi que des mots écrits par Juliet Fraser durant le confinement.